61 ans et retraitée : Marie-Rose Smeesters fait, avec bonheur, le bilan de sa carrière. Marie-Rose a rejoint les rangs de
Une vie consacrée à Coca-Cola
Quand j'ai commencé à travailler chez
Avez-vous jamais envisagé de changer d'emploi ?
Si, évidemment. À 25 ans, j'ai été victime de harcèlement moral de la part d’un collègue. À l’époque, j'ai pensé quitter l'entreprise, mais c’est mon époux qui a su me convaincre de rester. J'ai dû beaucoup prendre sur moi. À l'époque, le harcèlement était un sujet tabou. Pourtant, j’ai pris mon courage à deux mains et je suis allée me confier à une personne de confiance au sein de l’entreprise. Cela m’a beaucoup aidée. Plus tard, je suis moi-même devenue personne de confiance. Heureusement que j'ai persévéré. Sinon, je n'aurais pas pu vivre tous les moments inoubliables qui ont suivi (rires).
Votre sourire semble indiquer que ces bons moments ont éclipsé ces temps difficiles. Parlez-nous de ces moments mémorables.
Le bal
En parcourant votre album, je vois beaucoup de photos de vos épinglettes. Quelle collection impressionnante ! Quelle importance revêtent-elles pour vous ?
Ces épinglettes font 14 carats, mais ce n’est pas ça qui compte. Leur valeur symbolique et sentimentale est nettement plus importante à mes yeux. Tous les cinq ans, il y avait une « Journée de l'Épinglette ». Ce jour-là,
Une carrière bien remplie
Comme s’est passée votre première journée de travail chez Coca-Cola ?
J’ai toujours mis un point d'honneur à arriver bien à l’avance partout où j'allais. Ce jour-là n’a pas fait exception. Je devais me présenter au service du personnel à 8h30. J'étais déjà là à 8 heures. Le directeur de service est arrivé à 9 heures. Et je me souviens encore de ce qu'il m’avait lancé : « Oups, je vous avais oublié ». J'ai été évidemment déstabilisée, mais « l’incident » fut vite oublié. J’ai ensuite eu droit à une visite guidée de l’entreprise et aux présentations d’usage. À cette époque,
Quel est votre meilleur souvenir des cinq dernières années de votre carrière ?
Pour mes 40 ans de service, j'ai eu l’occasion de me rendre à Atlanta avec mon mari. Mon patron avait quitté la Belgique pour partir travailler à Atlanta. Quand nous avons visité le siège de
Avez-vous jamais eu l'ambition de travailler à Atlanta ?
Non, absolument pas. Au siège d’Anderlecht, je connaissais tout le monde. Je m’y suis toujours sentie dans mon élément, ce qui m’a permis de faire mon boulot chez
Comment s’est terminée votre carrière ?
Mon dernier jour, c'était le vendredi 13 juin 2014. Depuis mes 50 ans, je travaillais à 4/5 temps. Le vendredi était traditionnellement ma journée de relâche. Étant donné que la plupart de mes collègues ne pouvaient être présents que le vendredi, je suis venue travailler ce jour-là. Le plus marrant, c’est que ce jour-là, pour la première fois de ma vie, je suis arrivée en retard. Ça fait un peu bizarre, quand on doit rendre sa clé et son badge... J’ai profité de mes derniers moments chez
Prendre du bon temps
Vous venez encore tous les mardis vous entraîner à la salle de sport. Le mal du pays ?
Non, j’ai adoré mon job chez
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